but i knew him. (r/disturbia)

something happens when everybody finds out, see the volture circling dark clouds. love's a fragile little thing it can burn out, it can burn out.

Le The Maggio. Lieu familiale remplit de souvenirs, de sentiments particuliers. Clare s'était toujours sentit comme chez elle là. Bien que simple serveuse, elle adorait faire ce job, servir des clients, que ce soit des cafés, des bières ou des mets chauds. Après plusieurs semaines à s'absenter, faute des gens lui rappelant sans cesse la mort de sa soeur mais aussi pour le rituel d'alpha de sa famille, ces nouvelles tâches et responsabilités, elle revenait enfin au café. La clé en main, elle déverrouilla la porte avec un sentiment de satisfaction. Enfin, elle rentrait chez elle. Clare ouvrit la porte, se glissa à l'intérieur afin d'aller enfiler un tablier. Sa tête était remplit de détails important sur l'unification avec Reyes. Elle se demandait souvent pourquoi elle avait accepter. C'était censé être Tessa, elle ne l'était pas, loin de là. Reyes semblait toujours perturbé. Plus qu'elle. Ce qui lui démontrait que ce n'était pas normal. Clare ne voyait pas la mort de Tessa comme quelque chose qui n'arriverait jamais. Après tout, elle était toujours borné, ne suivant pas ce que sa mère disait. Ça aurait terminé de cette façon, peu importe ce qu'elle aurait fait. Bien que Clare n'est jamais été prêt de sa soeur, dire qu'elle n'avait pas eu de peine serait mentir. Elle avait agonisé, et chaque jour elle tentait de vivre en sachant que ces pouvoirs d'alpha n'était là qu'à cause d'elle, de Tessa. Elle ouvrit enfin le café, seule, le matin et l'après-midi n'était pas fou. Sa mère l'avait remplacé pendant quelques semaines, maintenant c'était à son tour de reprendre le tout. Vers dix-huit heure, le deuxième serveur arriva. Clare prit une pause pour manger. C'est seulement en revenant qu'elle remarqua le visage familier au comptoir. Il se tenait là comme un fantôme. Un sourire sur son visage elle s'approcha doucement de lui. « Disturbia. » Elle avait envie de s'avancer, de se coller à lui, qu'il la prenne dans ces bras et lui dise qu'elle pouvait arrêter tout ça. Oh combien elle aurait aimé s'unifier avec lui au lieu de Reyes. Ces yeux contenaient une amertume, une mélancolie. Il lui avait tellement manqué.

don't believe me just watch× ft. CLARE & HAERESIS

Une soirée de plus dans la vie du garçon. Il ne se sent pas particulièrement fatigué, ni même enjoué. Pourtant, il a l'impression de ne pas avoir une minute à lui, ni même une minute pour penser à son frère. Entre le travail, la gestion de la meute, les moments où il est si brisé qu'il ne peut rien faire d'autre que d'attendre que le temps passe. Tout ça, il se demande parfois si c'est réellement une vie. Il y avait pourtant quelque chose avant qui le poussait un peu à bouger, à penser à l'avenir. Mais cette chose s'est brisée, tout comme le reste, tout comme son cœur et sa vie. Il se rappelle ces dernières semaines au travail. Toutes ces fois où il a côtoyé Madame DeMaggio. La mère de Clare. Qui ne voyait en lui pas plus qu'un petit serveur, alors que pourtant, il pensait être beaucoup plus pour sa fille. Mais cette femme, tout comme sa fille, est un loup-garou. Et la plupart des loups-garou qu'il a connu l'ont déçu. Pourquoi s'acharne-t-il à leur faire confiance ? Il ne devrait pas insister, à chaque fois, ça se finit mal. Il a une boule au ventre, il se sent si faible parfois. Comment des broutilles comme celles-ci peuvent encore le toucher après ce qui est arrivé à son frère ? Il savait qu'il ne méritait pas de s'attacher de nouveau à quelqu'un, et quelque chose, il ne saurait même pas dire quoi, le destin, peut-être, mais cette chose allait lui faire payer. Il avait entendu, plusieurs fois, Madame DeMaggio parler de la prochaine unification de sa fille, et de la tristesse d'en avoir perdu une autre. Disturbia connaissait cette tristesse, cette peine, lui, il ne lui restait plus aucune famille. Il pouvait compatir, il pouvait sécher les larmes de Clare, sur ce sujet, mais il ne pouvait pas supporter entendre parler de l'autre. Au moment même où lui aurait voulu lui proposer une unification, la voilà promise à un autre, il n'a même pas pu faire part de son envie. On lui a coupé l'herbe sous le pied. Et il a laissé son cœur se briser, et il a laissé sa haine l'envahir de nouveau. Il ne se souvient plus la dernière fois qu'il avait vu Clare, et encore moins ce qu'il lui avait dit. Il s'était fermé et il avait laissé les mots sortir sans même faire attention à ce qu'ils disaient.
Il finit par arriver sur les coups de dix-huit heure, et il prit rapidement sa place. Il n'y avait personne, la mère de Clare devait être en pause. Ce qui l'arrangeait. Voir cette femme le ramenait à plusieurs fils de pensées dont il voudrait bien se passer. Il se trouvait derrière le comptoir à essuyer les verres d'une précédente commande. Il n'y avait pas grand monde, ce qui était agréable, mais c'était simplement pour l'instant. Du bruit derrière lui le fit se concentrer, heureusement que ses capacités de loup-garou comblaient sa surdité à l'oreille droite. Cependant, il remarqua tout de suite que ce n'était pas le pas de la femme dont il s'était habitué ces dernières semaines. L'adrénaline monta, et son cœur cessa de battre plusieurs secondes. Il n'avait pas besoin de se poser la question pour savoir quelle était la personne qui se tenait derrière lui. « Disturbia. » Le garçon se retourna, le visage complètement fermé, encore plus qu'il ne pouvait l'être d'ordinaire. Elle fit un pas vers lui, et il plissa les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Cependant, au même moment où elle s'approchait, il reculait. « Clare. » Il n'avait pas été prévenu de son retour. Il aurait préféré. Il retourna à sa tâche, après un regard dur et distant à son égard. Les yeux rivés sur les verres qu'il essuyait, il ne put s'empêcher de parler. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Lui qui ne parlait jamais pour ne rien dire, le voilà à poser des questions débiles. Il n'y avait pas trente six raisons qui expliquaient sa présence. Mais il n'avait pas pu s'empêcher de la poser. C'était la seule erreur qui exposait sa surprise de la voir ici, et aussi qu'il n'était pas préparé. Il ne s'était pas rendu compte, jusqu'à ce qu'il la voit devant lui, à quel point elle lui avait manqué. Mais une rancune, si imposante qu'elle pesait lourdement sur son cœur, lui empêchait de ne serait-ce l’imaginer dans ses bras, à cet instant. Alors il était encore moins possible qu'il ne se montre pas dur envers elle.

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